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ROME
(ROMA)
À Azio (31 a.C.) Ottaviano
obtint une victoire décisive et procéda par
définir son propre pouvoir personnel (auctoritas):
par celle-ci, garante de la paix, de la tradition et des exigences
de toutes les classes sociales, se reconnaissaient tous les
composants de l’organisme de commandement impérial.
La réorganisation administrative et militaire de l’empire
fut décisive et détermina en particulier une
nouvelle dynamique sociale.
Le pouvoir lié à
la personne et non pas aux institutions favorisa pour les
successeurs (dynasties Giulio-Claudia et Flavia) la tendance
à diversifier méthodes de gouvernement, comportements
et approbations politiques. Si Tibère (14-37 après
C.) et Claude (41-54) se démontrèrent héritiers
de l’équilibre et de la paix recherchés
par Ottaviano, Caligula (37-41), Néron (54-68) et Domiziano
(81-96) poussèrent vers des modèles typiquement
orientaux (autocratie, théocratie), pendant que Vespasiano
(69-79) et Titus (79-81) furent réfléchis administrateurs
des ressources de l’État. À la mort de
Domiziano, pour éviter la discontinuité politique,
fut instituée la transmission du pouvoir à travers
le principe de l’adoption en substitution de celui héréditaire.
Nerva ( 96-98), Traiano (98-117) qui conquérit la Dacia
et l’Arabie, Adriano (117-38) qui renforça les
possessions en Britannique (muraille d’Adrien), Antonino
Pio (138-61) et Marc Aurèle (161-80) furent des exemples
de capacité politique et d’une administration
sage. La principauté retourna héréditaire
avec la succession du fils de Marc Aurèle Commodo (180-92).
Les hautes dépenses militaires pour protéger
les frontières, famines et épidémies
de peste, auxquelles s’ajoute une guerre civile entre
les militaires pour la succession au trône, affaiblirent
l’empire. Avec Settimio Severo ( 193-211), malgré
les réformes de l’administration et de l’armée,
commença une profonde crise qui se prolongea jusqu’à
Diocleziano (284-305). Avec la constitutio antoniniana de
Caracalla (212), qui avait élargi à tous les
sujets de l’empire la citoyenneté romaine, fut
amenée à l’accomplissement formel l’action
de nivelage et d’égalisation du grand organisme
territorial. Pendant ce temps la diffusion du christianisme
à l’intérieur des classes dirigeantes
et de la même cour impériale, et la constitution
de l’église comme centre de vie agrégé
non seulement religieuse mais aussi éthique constituèrent
un dangereux adversaire que les empereurs combattèrent
par des persécutions continues. Après la réforme
de Diocleziano qui définit un nouveau rangement territorial
et administratif de l’empire, en séparant pouvoir
militaire et civil et mit les bases, avec la tétrarchie,
de la division de l’empire en occident et orient, et
la reconnaissance du christianisme comme religio licita (édit
de Milan, 313) de la part de Constantin (306-337), l’occident
vut le rafforcement de l’authorité de l’église
romaine et la progressive décadence économique
et politique. Réunifié par Constantin même,
l’empire fut à nouveau divisé par Teodosio
(379-395) entre les fils Onorio (395-423) et Arcadio. Les
infiltrations continues de peuples germaniques, la solidarité
qui leur a été offerte par des esclaves et paysans
criblés par l’haute pression fiscale, les luttes
entre les propriétaires terriens des provinces et entre
les commandants militaires de l’armée affaiblirent
les défenses de frontière qui n’arrivèrent
pas à soutenir le coup des invasions hunniques et goti
(sac de Rome de la part de Alarico, 410) jusqu’à
la déposition de Romolo Augustolo (476) par Odoacre.
La constitution des royaumes romain-barbares, en particulier
celui italique touché à l’ostrogoth Teodorico
qui en 493 avait déstitué Odoacre, favorisa
la naissance du pouvoir papal autour du considérable
patrimoine ecclésiastique. Par l’éléction
du pontife se déchaînèrent des conflits
sanglants de nature politique et religieuse. Bouleversée
par la guerre greco-gothique, Rome subit une baisse draconienne
démographique et territoriale. Occupée par le
général byzantin Narsete (552), elle se reprit
sous le pontificat de Gregorio Magno (590-604), se libérant
des ingérences orientales après le schisme monothélite
(deuxième moitié du siècle VII) et les
révoltes populaires de 725 et 726-29. En 754, pour
faire front aux mires expansionnistes lombardes, la papauté
commença la politique d’alliance avec les francs
(Pipino, roi des Francs, devint patricius romanorum) qui aboutit
avec la reconnaissance de Rome comme lieu de l’église
et de la monarchie universelle (couronnement de Charles Magne,
Nöel 800); il se forma ainsi un vaste domaine en Italie
centrale assujetti à l’authorité pontificale
(état pontifical).
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